Le presbytère de Borley, dans l'Essex passa longtemps pour "la maison la plus hantée d'Angleterre", il y abrita le Fantôme d'une religieuse qui y fut assasinée au XVII e Siècle. Il y abrite aussi plusieurs autres fantômes dont celui de son premier vicaire, le révérend Bull. En 1863, à la demande du révérend Henry Bull, l'éminence grise de Borley, on érige sur un terrain attenant à la vieille église du village un nouveau presbytère, une austère demeure de 23 pièces. Des phénomènes étranges s'y produisent. Un soir, peu après y avoir aménagé, l'un des enfants du révérend est giflé au visage par une main invisible. Un autre enfant dira avoir vu un homme habillé «à l'ancienne» qui se tenait debout près de son lit.On y signale aussi un attelage que l'on entend galoper dans l'allée.Le Presbytère brula mystérieusement en 1939 et on retrouva un squelette de femme enterré dans la cave.
Serait -ce celui de la religieuse assasinée ? De l'occupation du révérend Bull jusqu'à la destruction de l'édifice en 1939 - lors d'un spectaculaire incendie -,ce n'est pas moins de 2 000 événements paranormaux qui seront rapportés.La multiplicité et la variété des phénomènes signalés par plusieurs observateurs en faisaient le type même des lieux infestés par les esprits tapageurs, les poltergeist; portes arrachées, volets brisées, lueurs étranges, sons terrifiants, pluies de pierres, déplacements inexplicables des meubles, etc... Harry Price, le célèbre chasseur de fantômes qui avait démasqué tant de faux médiums, élucidé tant de fausses hantises, offrait son propre témoignage, étayé tant de minutieuses constatations; un appareillage moderne avait été employé; enregistreurs caméras, circuit infra-rouge.Bientôt, on accuse le principal enquêteur dans le dossier, Harry Price, d'avoir amplifié les événements insolites du presbytère.
Puis, en 1958, Marianne Foyster, l'un des personnages clés de Borley - dont l'époux y a tenu ministère entre 1930 et 1935 - confie à des chercheurs que toutes ces manifestations n'étaient qu'une mise en scène. C'est elle et son défunt époux qui, affirme-t-elle alors, étaient derrière chaque coup frappé à Borley. Tout ceci est peut être vrai, mais comment expliquer la longue tradition de hantise associée à Borley ? Avant même la construction du presbytère, un sentier menant à l'église était connu sous le nom du «sentier de la nonne», à cause justement du fantôme d'une religieuse qui y avait mainte fois été aperçu. Encore aujourd'hui, on raconte que l'église de Borley est le théâtre de manifestations étranges.